Le copropriétaire a t'il l'obligation de laisser l'accès à son lot pour des travaux votés par l'assemblée générale ?

Vérifié par notre équipe le 17/07/2024 Immobilier

En vertu de l'article 9 de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis, un copropriétaire est tenu de permettre l'accès à son lot pour la réalisation de travaux votés par l'assemblée générale, dès lors que ces travaux concernent les parties communes ou sont nécessaires à la conservation de l'immeuble.

L'article 9 de cette loi précise que chaque copropriétaire dispose de la jouissance exclusive de ses parties privatives, mais doit permettre l'accès à celles-ci pour l'exécution des travaux nécessaires à la conservation de l'immeuble, à l'entretien et à la réparation des parties communes, ou encore pour des travaux d'intérêt collectif.

De plus, l'article 10 de la même loi impose aux copropriétaires de participer aux charges relatives à la conservation, à l'entretien et à l'administration des parties communes, ce qui inclut l'obligation de faciliter la réalisation des travaux votés en assemblée générale.

En cas de refus d'accès par un copropriétaire, le syndic peut saisir le tribunal judiciaire pour obtenir une autorisation judiciaire d'accès forcé. Le copropriétaire récalcitrant pourrait également être tenu responsable des éventuels surcoûts ou dommages résultant de son refus.